Sunday, May 29, 2011

Le parc des Gargouilles, à cheval entre l'Essonne (91) et l'Eure-et-Loir (28), accueille désormais de nouvelles occupantes de grande taille. Les premières éoliennes franciliennes, au-delà de quelques éoliennes isolées et de basse altitude, fonctionneront dès cet été, trois sur les seize en cours de construction. Lundi 30 mai, une délégation du conseil régional avec son président, Jean-Paul Huchon (PS) viendra découvrir la première éolienne déjà en place et la seconde en chantier. Une victoire pour la région en retard sur cette énergie renouvelable… et qui peine à développer ces infrastructures.

Beaucoup de freins

«Le projet a été lancé en 2003, explique Georges Colboc, chef de projet chez Theolia qui gère la construction et l’exploitation. Les projets éoliens prennent du temps, en général autour de 5 ans et s’il y a des recours, entre 7 et 9 ans. Les habitants, que nous avons rencontrés et informés, n’ont pas déposé de recours. Et les préfectures d’Eure-et-Loir et d’Essonne ont été motrices. En revanche, ce qui rend difficile les projets éoliens, ce sont les réglementations qui évoluent en fonction des orientations locales. Et pour l’Essonne en particulier, l’armée s’est réservé depuis 2008 une zone d’entraînement et demande à ce qu’il n’y ait plus un seul projet d’éolienne sur cet espace. Notre projet a failli tomber à l’eau, mais nous avions obtenu le permis trois mois avant!»

S’il n’existe que peu de projets qui aboutissent, la région n’est pourtant pas totalement dépourvue d’atouts, notamment d’espaces agricoles et de vent. Trois grandes zones sont plus désignées pour recevoir les équipements : la Beauce en Essonne, le Gâtinais au sud de la Seine-et-Marne et la Brie dans l’est de la Seine-et-Marne. Et deux plus petits espaces sont aussi exploitables : l’ouest des Yvelines et le Vexin.

«Mais entre les interdictions pour cause de sites protégés comme le parc du Vexin, les réticences des élus et des populations dans le Gâtinais et dans la Brie, le contexte reste difficile pour les opérateurs de l’éolien qui évitent l’Ile-de-France», souligne Georges Colboc. «Je pense qu’il y a donc beaucoup de travail. Dans l’espace imparti, on pourrait construire entre 100 et 200 éoliennes qui alimenteraient 200.000 à 400.000 personnes en électricité. C’est faible au regard des 12 millions d’habitants… Mais aujourd’hui, l’Ile-de-France ne produit quasiment rien. D’autre part, la construction de parcs éoliens aux portes de la région a un aspect pédagogique et pourrait encourager d’autres chantiers.»





source:yahoo.fr/20minutes.fr

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